Le Bénin
Le Bénin, ex-Dahomey est un pays de l’Afrique de l’Ouest (Afrique Occidentale) sur l’étendue du Golfe de Guinée dans la zone tropicale entre l’équateur et le tropique du Cancer. Il est limité au Nord par le Niger, au Nord-Ouest par le Burkina Faso, à l’Ouest par le Togo, à l’Est par le Nigeria et au Sud par l’Océan Atlantique.
Berceau du Vodoun, par son histoire il regorge des richesses culturelles dont la maîtresse est la richesse linguistique. Ces principales ethnies sont : les Fon, les Bariba, les Betammariba et les Peuls.
La multitude ethnique offrent une diversité de rythmes folkloriques (comme le Agbadja, le Tèkè, le Fabenfa); de patrimoines culturels (comme la route des esclaves à Ouidah, les villages souterrains de Agongointo – Zoungoudou, les palais royaux…); et patrimoines naturels (comme la route des pêches, le Parc W de Pendjari, la vallée de l’Ouémé, la réserve du Parc Niger…). La diversité du climat favorisant une variété de cultures vivrières offrent une diversité d’art culinaire sur l’étendue du territoire.
En dehors des religions importées, une grande partie de sa population est adêpte de: Zangbeto, Oro, Thron Kpeto déka, Hêbiosso, Egoun goun…
LES MEMBRES DU BUREAU
SOTOMEY Erudice
PRÉSIDENTE
Enseignante de la langue Anglaise
« Nous ne devons en aucun cas valoriser
l’éducation au détriment de la culture.
Tant vaut l’éducation, tant vaut la culture. »
ABOKI Francis
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Enseignant de la langue Anglaise
« Apprendre à accepter l’autre dans sa différence,
est la meilleur preuve d’humilité. »
ASSOGBA Nadia
TRÉSORIÈRE GÉNÉRALE
Enseignante de la langue Anglaise
« Chaque enfant qu’on enseigne est
un homme qu’on gagne »
SOUTIEN EN MATÉRIEL DE NETTOYAGE À UN CENTRE D'ÉDUCATION
DON D'INSTRUMENTS DE GÉOMÉTRIE AU LYCÉE BÉHANZIN DE PORTO-NOVO
Faisant son petit bonhomme de chemin en œuvrant dans l’Éducation et la Culture pour impacter le Développement, l’ONG 2AEC-BENIN a rendu visite aux apprenants du prestigieux Lycée Béhanzin de Porto-Novo. Les mains chargées d’instruments de géométrie, elle a été très bien accueilli. Ce Don renforcera, à coup sûr, l’enseignement et le résultat pour lequel œuvre l’administration, selon les propos du Proviseur. Les jeux d’instruments de géométrie ont été remis aux deux représentants des élèves qui ont fait la promesse d’en faire un très bon usage. Ils n’ont pas manqué de soumettre d’autres doléances. En se séparant de l’administration, des professeurs et des élèves, la représentation de la 2AEC-BENIN a promis de leur revenir après avoir étudié les doléances porter à leur attention et qui ne manquent d’ailleurs pas de pertinence.
MI VA DEKA
Saisissant la venue au Bénin de son fondateur et d’une co-fondatrice répondant respectivement au nom de Mike NONOU et Rita BOOKER SOLYMOSI, l’ONG 2AEC-Bénin a planifié et organisé certaines activités sportives, éducatives et culturelles à travers le Bénin dont voici les substances. Ladite activité a été dénommée Mi Va Déka
Accueillis à l’aéroport International de Cotonou et installés à Porto-Novo, nos hôtes venant de l’Allemagne se sont très vite accommodés au climat du Bénin comme cela a été une très grande surprise. Après quelques jours passés au Bénin, Mike a continué sur le Togo et le Ghana pour aller mener les activités de la 2AEC programmées pour se tenir dans ces pays frères, en laissant Rita au Bénin savourer quelques aspects culturels de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Pendant leur séjour, il a été organisé au Bénin, des activités Educo-sportives au CEG d’Application puis au CEG 1 d’Adjarra, les 16 et 17 février 2023. Le samedi 18 février 2023, une visite de la ville de Porto-Novo nous a conduits sur le site de Kpakliyawou, le site de Abessan et au musée de la ville (Musée Honmè). Le lendemain, dimanche 19 février 2023, ce fut la sortie sur la place Amazone à Cotonou puis une visite touristique sur la grande cité lacustre de Ganvié. Après cette dernière, cap a été mis sur la ville de Ouidah où on a eu droit à une promenade sur la route des pêches à la suite d’une visite guidé du Temple des Pythons. Avec soin et attention, plusieurs mets africains ont été servis à nos hôtes qui n’ont pas manqué de faire parler de leur maitrise en art culinaire.
Le vendredi 10 février 2023, à la grande surprise de tous, une soirée dansante a été improvisée pour permettre à chacun d’esquiver des pas de danses. Étant un pays côtier, il ne serait pas trop bien de venir au Bénin sans faire un tour à la plage et c’est ce qui a donné lieu à la sortie à la plage où les pas de danses, les repas et les jeux se sont mélangés comme on ne pouvait pas s’imaginer à l’avance.
Ce fut un très bon séjour de trois semaines qui a connu beaucoup d’activités comme cela se remarque à travers les visages rayonnants de joie et de satisfactions dans les photos des différentes séances. La nuit du dimanche 26 février 2023, nos hôtes ont été conduits à l’aéroport pour prendre leur vol retour à leur pays de résidence et ce fut la fin de Mi Va Déka.
ÉDUCATION ET CULTURE
Les Amazones
Le Dahomey actuel Bénin, dans la lutte contre l’invasion coloniale française, a mobilisé dans le rang de ses combattants pour la liberté les Amazones.
Les Amazones, groupe de femmes guerrières appelé Mino (Mi-No) en langue Fon qui signifie nos mères par l’armée masculine du Dahomey apparurent sous le règne du roi Aho HOUÉGBADJA entre 1645 et 1685.
Les Amazones furent d’abord certaines femmes du roi entraînées à devenir garde du corps.
Sous le règne de la reine Tasi HANGBÈ (ou Nan HANGBÈ), le mouvement prit de l’ampleur. Elles formèrent une force militaire féminine qui firent preuve de bravoure et détermination dans la quête de préserver notre liberté dont l’envahisseur lui-même témoigna.
Ayant combattu et remporté de nombreuses guerres aux côtés de nos rois, les Amazones se sont sacrifiées pour préserver notre culture, notre dignité car un peuple sans histoire ne peut progresser.
»On ne peut savoir où l’on va, si l’on ne sait d’où on vient. »
Leur bravoure et courage les hissa au rang des hommes.
Symboles de fierté pour la liberté et ayant laissé des empreintes à suivre pour nous bâtir à l’avenir. La dernière survivante des Mi-no était une femme du nom de Nawi. Elle décède en novembre 1979.
Bio Guera
Le Bénin connu des fils et filles ayant lutté farouchement contre l’envahisseur.
Au nombre de nos vaillants guerriers figure le roi Bio Guéra .
De son vrai nom Gbaasi N’GUERRA, il est un prince guerrier Wassangari. Né dans le village Gbassi de la Commune actuelle de Kalale vers 1856. Homme sage et de parole, descendants d’une lignée de guerriers, il ne connut pas de défaite dans ses batailles. En plus de l’amour pour son peuple et l’importance qu’il apporta à sa culture, il eût l’estime et la confiance du peuple Wassangari.
Face à l’indignation des colons qui bafouaient leur valeur morale, Bio Guerra se révolta et organisa sa résistance quoique cela coûterait pour dégager l’occupation coloniale.
Bio Guéra et ses troupes remportèrent de nombreuses guerres.
Loué pour sa bravoure, son leadership, le patriotisme et l’esprit de sacrifice ; jusqu’à nos jours pour lui rendre hommage son monument fût érigée près de l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin.
Le palmier à huile
Le palmier à huile une richesse ancestrale de part l’utilité qu’elle offre de ces différents dérivés
Arrivé au pouvoir en 1818, le règne du roi Guézo (père du roi Béhanzin) se heurta à une crise économique. Il fallait donc trouver une alternative. C’est ainsi que le roi (comme à ses habitudes ou tout comme tout roi d’ailleurs), consulta le Fâ qui est le guide, le chemin et la lumière du royaume. Auparavant, avant d’être intrônisé, tout roi devrait être initié au Fâ. A l’époque, le Fâ-Dou (signe du Fâ) du roi Guézo était » Losso-Dé ». Ce qui signifie que « tout ce qui provient du palmier à huile, absolument tout n’est que richesse ». C’est donc après cette consultation que le Fâ révèle au roi, le développement de cette richesse pour la croissance économique du royaume de Dahomey, aujourd’hui Bénin. Par la suite, le roi a imposé à tous les Dahoméens de planter du palmier à huile à la naissance de tout enfant : cette politique l’a aidé à avoir un royaume prospère.
Entre temps, à l’avènement des successeurs, cette pratique a été abandonnée et les attentions sont orientées vers d’autres cultures.
Mais de nos jours, de plus en plus, l’objectif des dirigeants est de relancer la filière du palmier à huile au Bénin. Cette décision a fait que beaucoup de nos concitoyens ont choisi cette filière comme activité principale. D’ailleurs que d’autres particuliers n’ésitent pas à acheter des hectares de terre et opter pour la culture du palmier à huile surtout à cause des différentes utilités qu’offrent ces différents produits.
